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Résultats de l’impact de la première série de projets d’agriculture régénérative d’Unilever

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Les résultats de 2022 de nos projets d’agriculture régénérative sont disponibles et les nouvelles sont bonnes: des progrès ont été réalisés dans tous les domaines. Alors qu’Unilever continue d’ajouter et de développer des projets en 2023 et au-delà, nous nous penchons de plus près sur l’impact environnemental de ces premiers programmes.

Un champ de tomates cultivées selon des pratiques d'agriculture régénératrice

En 2021, Unilever a présenté ses principes d’agriculture régénérative, visant à travailler avec les agriculteurs, les fournisseurs et les partenaires pour appliquer des pratiques agricoles qui peuvent régénérer et protéger les sols, aider à assurer la sécurité alimentaire et la résilience de la chaîne d’approvisionnement, et contribuer à la trajectoire Net Zero d’Unilever.

Quatre projets ont été conçus pour mettre en œuvre ces principes, en relevant les défis et en répondant aux besoins spécifiques des différentes cultures et des différents paysages, tout en fournissant un cadre pour mesurer l’impact de la mise en œuvre.

Bien que les changements dans l’agriculture se mesurent généralement sur plusieurs années, les résultats de ces projets montrent qu’ils prennent déjà racine et produisent des résultats en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’augmentation de la biodiversité, d’amélioration de l’efficacité et de la qualité de l’eau, et de renforcement de la santé des sols.

"Constater l’impact positif de ces projets est incroyablement encourageant. Cela démontre à quel point la collaboration peut apporter un réel changement. Nous tirons des enseignements de l’expérience de nos agriculteurs et de nos partenaires et continuons à développer nos projets et à cultiver davantage de nos ingrédients en suivant les principes de l’agriculture régénérative", déclare Hanneke Faber, présidente de la division Nutrition chez Unilever, ajoutant que l’agriculture régénérative est désormais un domaine d’investissement clé pour le Climate & Nature Fund d’Unilever, doté d’un budget d’un milliard d’euros.

"Il est plus qu’urgent de réduire l’impact de l’alimentation sur la planète tout en rendant les cultures plus résistantes au changement climatique. La mise en œuvre des principes de l’agriculture régénérative est le meilleur moyen d’y parvenir", explique-t-elle.

Il est encore tôt, mais comme le montrent ces quatre études de cas, il y a lieu d’être optimiste.

  1. Gestion de l’eau et du sol - Tomates, Badajoz, Espagne

    Un champ de tomates cultivées avec des pratiques d'agriculture régénératrice visant à améliorer la gestion de l'eau et la santé des sols

    L’objectif: Knorr, en partenariat avec le fournisseur espagnol de tomates Agraz, s’efforce d’aider les agriculteurs de la région de Badajoz à protéger leurs cultures des effets de la diminution des précipitations et de l’épuisement des réserves d’eau souterraines, ainsi qu’à protéger la biodiversité de la région.

    Pourquoi est-ce important? "Grâce à ces projets, nous constatons une réduction des coûts, une réduction de l’eau utilisée, une réduction de l’utilisation d’engrais et de pesticides, ce qui est très bénéfique pour le sol. Nous sommes très fiers des changements que nous apportons à l’agriculture. D’abord, pour avoir été l’un des pionniers, ensuite pour le rôle que nous jouons dans la protection de la planète." Antonio Tienza Villalobos, directeur de l’exploitation Aldea del Conde S.L. (dans la région de Badajoz).

    Le projet: Grâce à l’utilisation de capteurs et de sondes de sol de pointe qui informent les agriculteurs de la quantité exacte d’eau nécessaire, les nouveaux systèmes d’irrigation permettent une utilisation plus précise de l’eau, ce qui se traduit par d’importantes économies financières et un système de production plus résistant.

    Dans un deuxième essai parallèle, trois agriculteurs ont été encouragés à planter des bordures de fleurs sauvages afin d’accroître la biodiversité.

    Les résultats:

    • Le projet a permis de réduire de 37% les émissions de gaz à effet de serre (kg d’équivalent CO2) par kg de tomates par rapport aux émissions de gaz à effet de serre avant le projet.
    • La matière organique du sol a progressé de 1% en 2020 à 1,27% en 2022. Il s’agit d’un indicateur clé de la fertilité du sol et de sa capacité à capturer le carbone. Plus le sol contient de matière organique, plus il est fertile et plus sa capacité d’absorption du carbone est grande.
    • On a constaté une augmentation de 173% des pollinisateurs et de 27% de la diversité des fleurs sauvages là où les agriculteurs avaient installé des bordures de fleurs sauvages.

    Grâce à ces projets, nous constatons une réduction des coûts, une réduction de l’eau utilisée, une réduction de l’utilisation d’engrais et de pesticides, ce qui est très bénéfique pour le sol.

    Antonio Tienza Villalobos, directeur de l’exploitation Aldea del Conde S.L.
  2. Réduction du méthane - Rice, Arkansas, États-Unis

    Gros plan de mains tenant du riz cultivé grâce à des pratiques de réduction du méthane

    L’objectif: Knorr s’est associé au fournisseur de riz américain Riviana et à l’université de l’Arkansas (UARK) pour trouver des moyens permettant aux agriculteurs de cultiver du riz tout en préservant les réserves d’eau et en réduisant les émissions de méthane.

    Pourquoi est-ce important? "Nous nous sommes engagés à trouver de nouvelles façons de cultiver les produits traditionnels qui soient bénéfiques aux agriculteurs, à notre entreprise et à l’environnement. Ce projet est un excellent exemple de cet engagement en action. Étant donné que près de 60% de l’empreinte carbone d’Unilever provient des matières premières et des ingrédients que nous achetons, il est primordial qu’avec nos équipes d’approvisionnement, nous travaillions avec nos fournisseurs dans le but de réduire l’impact de nos produits sur le climat." Eric Soubeiran, Vice-Président Climat et Nature chez Unilever.

    Le projet: L’objectif de ce programme était de trouver des moyens de réduire l’importante quantité de méthane dégagée lors de l’inondation des rizières. Le programme a instauré une série de nouvelles pratiques, notamment l’irrigation par sillons et une méthode appelée "mouillage et séchage" qui, en réduisant la durée pendant laquelle la terre reste sous l’eau, diminue la quantité de méthane rejeté.

    Les résultats:

    • 76% de méthane en moins (kg de CO2eq par kg de riz) ont été rejetés par rapport aux rejets précédant le projet.
    • 48% d’émissions de gaz à effet de serre en moins (kg CO2eq par kg de riz) par rapport aux émissions de gaz à effet de serre avant le projet.

    Près de 60% de l’empreinte carbone d’Unilever provient des matières premières et des ingrédients que nous achetons. Il est donc essentiel que nos équipes d’approvisionnement collaborent avec nos fournisseurs pour réduire l’impact de nos produits sur le climat.

    Eric Soubeiran, Vice-Président Climat et Nature chez Unilever.
  3. Protection des sols - Fèves de soja, Iowa, États-Unis

    Un champ de plants de soja dans l'Iowa en été

    L’objectif: Depuis 2018, Hellmann’s travaille avec Practical Farmers of Iowa, PepsiCo et le fournisseur de soja ADM à une meilleure protection des sols utilisés pour la culture du soja destiné à la mayonnaise Hellmann’s aux États-Unis. Ce projet vise également à réduire les émissions de gaz à effet de serre et les niveaux de nitrates présents dans l’eau.

    Pourquoi est-ce important? "Le programme s’articule autour de trois piliers qui peuvent être reproduits pour répondre à des problématiques différentes, avec des cultures et en des endroits lieux différents. Les trois piliers - assistance financière, assistance technique et soutien par les pairs/apprentissage - sont principalement le modèle de la façon dont les programmes sont conçus en Amérique du Nord." Stefani Millie, directrice des affaires extérieures et du développement durable, chez Unilever.

    Le projet: 523 agriculteurs et plus de 35 000 hectares de terres agricoles ont pris part au projet de plantation de cultures de couverture. Les agriculteurs ont bénéficié d’un soutien financier et technique pour planter des cultures de couverture non commerciales afin de protéger le sol de l’effet destructeur des conditions météorologiques défavorables, telles que le vent et la pluie entre les semis.

    Les résultats :

    • Une réduction de 14% des nitrates dans les eaux de ruissellement par rapport aux champs de comparaison.
    • Une réduction de 6% des gaz à effet de serre par rapport aux champs de comparaison.

    Le programme s’articule autour de trois piliers qui peuvent être reproduits pour répondre à des problématiques différentes, avec des cultures et en des endroits lieux différents.

    Stefani Millie, directrice des affaires extérieures et du développement durable, chez Unilever.
  4. Réduction de la pollution de l’eau - Lombardie, Italie

    Gros plan de hautes plantes de riz contre un ciel bleu

    L’objectif: Lancé par Knorr en partenariat avec le fournisseur italien Parboriz, ce projet visait à trouver des solutions viables pour réduire la pollution de l’eau et les émissions de gaz à effet de serre, tout en augmentant la biodiversité.

    Pourquoi est-ce important? "Ce type de collaboration est extrêmement précieux, car il nous permet de tester les pratiques qui bénéficieront le plus à nos agriculteurs et à nos fournisseurs sur le terrain." Hanneke Faber, Présidente de la nutrition, chez Unilever.

    Le projet: À la différence d’autres projets, cette initiative était articulée autour de quatre fermes de démonstration sur une superficie de 900 hectares, avec pour objectif de tester de nouvelles pratiques et de comprendre comment celles-ci pourraient être appliquées à des exploitations à vocation commerciale. Aucun des riz cultivés n’a été transformé ou utilisé par Unilever. Néanmoins, les enseignements et les résultats obtenus dans les fermes de démonstration ont été si impressionnants que les pratiques seront déployées auprès de plus de 200 autres riziculteurs de la région en 2023.

    Les résultats:

    Les pratiques mises en œuvre dans les fermes de démonstration ont permis de réduire la quantité de résidus chimiques présents dans l’eau. Il s’agissait notamment :

    • 78% de réduction des résidus de pesticides
    • 62% de réduction des résidus d’herbicides
    • 78% de réduction des résidus de fongicides

    Ce type de collaboration est extrêmement précieux, car il nous permet de tester les pratiques qui bénéficieront le plus à nos agriculteurs et à nos fournisseurs sur le terrain.

    Hanneke Faber, Présidente de la nutrition, chez Unilever.

Et maintenant, que va-t-il se passer?

Ces projets jettent les bases d’un développement à grande échelle de l’agriculture régénérative dans la chaîne d’approvisionnement d’Unilever, où les pratiques d’agriculture régénérative fourniront de plus en plus d’ingrédients utilisés par nos marques de produits nutritionnels.

Actuellement, neuf projets sont en cours, couvrant 48 000 hectares de soja, de riz, de tomates, d’oignons, d’ail et de produits laitiers en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud.

D’ici à la fin de l’année, notre objectif est de conclure des contrats pour environ 300 000 hectares. À l’horizon 2030, nous aurons étendu nos activités à plus de 100 programmes, contribuant ainsi à l’engagement d’Unilever visant à restaurer et à régénérer 1,5 million d’hectares de terres, d’océans et de forêts.

Comme le dit Hanneke Faber, "le temps des projets pilotes est révolu. Il est temps de voir plus grand."

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